Lundi 23 décembre à 11h00, la Mairie d’Anduze s’est associée à l’hommage national aux victimes de l’ouragan qui a dévasté l’Ile de Mayotte
Le discours de Geneviève Blanc
LUNDI 23 DECEMBRE
L’île de Mayotte, 101e département français, a été dévastée par le passage du cyclone CHIDO, un phénomène d’une violence exceptionnelle. Ce drame a causé de nombreuses victimes, détruit des milliers de foyers, endommagé les infrastructures essentielles et ravagées des écosystèmes uniques, tels que les mangroves et les espaces agricoles. Alors que l’ampleur totale des pertes humaines reste à préciser, les dégâts matériels et environnementaux sont considérables, compliquant l’accès à l’eau potable, les soins médicaux, l’approvisionnement des populations et une protection de tous les sinistrés.
Nous tenons à exprimer notre profonde solidarité avec les habitant·e·s de Mayotte, durement touché·e·s par ce phénomène climatique. Les images effarantes des dégâts causés par le passage du cyclone passent en boucle sur nos écrans, et les scènes de désolation dont nous sommes les témoins impuissant·e·s laissent imaginer l’ampleur de la catastrophe et du désarroi des Mahorais. Nos pensées vont aux victimes, à leurs familles et à l’ensemble des personnes affectées, au département de Mayotte.
La solidarité nationale qui a été déclenchée par le Président de la République est indispensable dans l’immédiat et pour la reconstruction de l’île. La nôtre, même modeste, est également nécessaire face à l’ampleur de a catastrophe.
C’est pourquoi, nous relayons l’appel aux dons de la Fondation de France qui s’appuie sur des partenaires locaux de l’île pour déployer rapidement des actions de première nécessité (mise à l’abri, soutien psychologique et matériel …). Fondation de france Mayotte
D’autre part, je proposerai ce soir au conseil municipal l’attribution d’une aide de 1000€ via le CCAS pour marquer notre solidarité envers les habitants sinistrés de Mayotte.
Nous, anduziens, qui avons l’expérience d’épisodes climatiques dévastateurs, nous savons à quel point les manifestations de solidarité et les contributions sont importantes pour faire face à la crise et pour se reconstruire. Nous nous sentons pleinement solidaires des mahorais affectés par cette catastrophe.
Je vous invite à une minute de silence pour clôturer ce moment de recueillement.
