Le chantier du château de Tornac touche à sa fin. Durant les travaux il fut très difficile de tenir une chronique régulière de l’activité du fait des aléas climatiques mais aussi des contretemps des différents intervenants, dont les archéologues mandatés par le SRA (service régional archéologique) ; d’ailleurs à ce jour nous attendons toujours le rapport de leurs recherches…
Aujourd’hui on peut dire que les sous-sols ont retrouvé leur intégrité première, nous offrant de jolies salles en pierres apparentes protégées des intempéries. Après l’installation de gaines électriques dans des saignées creusées par les électriciens le long des murs et le positionnement de trous prêts à recevoir de petits spots encastrés, le sol a été nivelé en terre et sable stabilisé par les maçons. La trémie extérieure de la citerne est maintenant sécurisée par une épaisse grille, prévenant ainsi tout accident ; le lourd évier en pierre retrouvé au fond du réservoir lors de sondages archéologiques précédents a trouvé sa place a proximité immédiate.
Toutes les voûtes ont été restaurées et ont bénéficié de la remise en état des sols du rez-de-chaussée du bâtiment Renaissance, renforçant ainsi leur solidité. Le point faible en matière d’humidité de ces caves vient de l’unique porte d’entrée, maintenant fermée par une solide grille en fer forgé du plus bel effet mais qui peut laisser passer d’éventuelles fortes pluies ; aussi il a été prévu au bas de l’escalier un caniveau avec son évacuation, protégé par une plaque en fer ajourée. Le long des marches une main courante formée de quatre brins torsadés en fer, donnant l’illusion d’une corde, passe dans des anneaux scellés au mur.
Sur le plan électrique il reste encore quelques branchements a effectuer en extérieur mais aussi à l’intérieur avec notamment l’éclairage de la citerne qui était prévu mais dont le câble d’arrivée, enfoui dans le sol, souffre d’une coupure d’énergie encore mal expliquée (possibilité d’écrasement).
L’ouverture au public du château n’étant malheureusement pas encore d’actualité, le SIVU a du temps devant lui pour entreprendre ces derniers aménagements, moins urgents…
La dernière photographie montre les responsables du chantier dans les différents secteurs, de gauche à droite : le représentant de l’entreprise AGNIEL (électricité), l’architecte maître d’œuvre Frédéric Fiore, le représentant de l’entreprise Ferronnerie du Joncas, le représentant de l’entreprise Vivian & Cie (maçonnerie), Cathy Servouse représentant le SIVU.
Philippe Gaussent