DutchEnglishFrenchGermanSpanish

Pétition pour le maintien de la Trésorerie d’Anduze

Une pétition contre le projet de nouveau réseau de proximité de la DDFIP est mise à votre disposition à l’accueil de la Mairie et à la Trésorerie d’Anduze.  

Alors que la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) possède l’un des maillages les plus denses des administrations d’État avec, en 2019, près de 3600 points de contacts pour ses usagers, particuliers, entreprises et collectivités locales, l’Etat  annonce que cette présence importante doit être repensée pour répondre davantage aux besoins actuels des usagers et des collectivités locales, notamment rurales .

Cet établissement, qui assure à la fois le recouvrement des impôts des particuliers et la gestion budgétaire et comptable des collectivités est un maillon essentiel de l’action publique et il est important de souligner son importance notamment dans les communes rurales du bassin d’Anduze.

Ainsi, le projet prévoit pour les particuliers :

  1. Impôts :
  • Regroupement dans les SIP (Accueil du public sur rdv),
  • Plus de caisse donc impossibilité de payer en numéraire sauf auprès de certaines agences postales ou de buralistes agréés,
  • Plus de renseignements sur la dette,
  • Plus de renseignements sur les délais de paiement

2. Dettes auprès des services communaux

  • Idem que pour les impôts
  • Les modalités d’accueil des SGC (services de gestion comptable) ne sont pas connus à ce jour, seront-ils accessibles au public (physiquement, par téléphone ou par mail) ?

L’un des objectifs annoncé dans ce projet est de renforcer la présence de la DGFIP dans les territoires pour répondre aux besoins de proximité. Ainsi le maillage déconcentré serait maintenu sur Nîmes, Alès-St Privat, Bagnol, Uzès, Vauvert et le Vigan. L’extension et la diversification serait assurée par des accueils de proximité dans les mairies ou les Maison France Service (ou MSAP).

Alors que ce nouveau dispositif repose sur la place importante de la dématérialisation des démarches administratives et fiscales, celle-ci risque de renforcer la fracture numérique à laquelle sont fortement confrontés les administrés des collectivités territoriales dans le secteur rural. Il sera impossible de compenser la place d’une trésorerie locale par les Maisons de France Service car dans ces accueils, les gens auront une interface mais pas de réponse, ce sera du service public « low cost ».

Les centres de finances publiques de proximité, établissements de recouvrement mais aussi de conseil et de suivi auprès des collectivités et des contribuables, jouent un rôle essentiel notamment dans les territoires ruraux. La disparition d’un service de proximité risque encore d’accentuer le sentiment de relégation et d’abandon des habitants de ces territoires.

 

 

PARTAGER