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Les animaux en ville

 La commune soutient et finance la stérilisation et l’identification des chats errants, ce qui permet de les protéger en leur conférant un statut reconnu par la loi, celui de « chats libres », tout en luttant contre leur prolifération, et du même coup contre les souffrances qu’ils subissent autant que contre les nuisances qu’ils causent. Peut-elle pour autant autoriser leur nourrissage sans contrôle ?

Des cabanes à chats sont installées en ville pour les chats libres


Les canards, les oies et les cygnes, dans leur milieu naturel, se nourrissent uniquement de végétaux. Le pain ne fait pas partie de leur régime alimentaire et il est de plus dangereux pour leur santé. Vous pouvez nourrir les oiseaux du parc, par exemple en cas d’hiver rude, à condition de leur donner les aliments qui leur conviennent. Les aliments frais sont très prisés : une simple feuille de salade, quelques épluchures, voire des graines de maïs concassées les réjouiront ! Attention toutefois à ne pas suralimenter les oiseaux, car la nourriture non consommée détériore la qualité de l’eau, ce qui nuit à l’ensemble des animaux aquatiques (oiseaux inclus). Mais ne pas oublier qu’il est préférable de les laisser se nourrir seuls !


L’étourneau sansonnet est classé comme « Espèce Susceptible d’Occasionner des Dégâts » (ESOD) de groupe II. Les étourneaux cherchent des endroits sûrs pour y dormir en groupe. Les arbres à feuillage dense sont souvent choisis, les abritant des vents, des intempéries. L’éclairage citadin les protège des prédateurs.

Il peut causer des nuisances (olfactives, déjections salissantes voire dangereuses) lorsque de nombreux groupes d’oiseaux sont installés dans des lieux très fréquentés surtout en fin d’été .

ON NE PEUT QU’ACCEPTER LEUR PRÉSENCE DANS NOS VILLES !

Les problèmes engendrés par les étourneaux dans nos campagnes (prélèvements sur les ensilages, les champs ensemencés et dans les vergers, l’été) ont donné lieu à l’élaboration de nombreuses techniques de gestion de ces grands groupes parfois cruelles pour les oiseaux. Il ne peut pas en être ainsi dans nos villes, où il faut bien comprendre que les dortoirs existent toute l’année. A minima pour des raisons de sécurité. Les solution plus « douces » prônées par la Ligue pour la Protection des Oiseaux, dont l’expertise fait autorité, sont à privilégier

  • COLLABORATION avec des experts(Ligue pour la protection des oiseaux- Occitanie , élagueurs…)
  • DIALOGUE avec les commerçants ou les particuliers les plus impactés.
  • RECHERCHE DE LIEUX POUR Y AMÉNAGER DE NOUVEAUX DORTOIRS : les grands arbres du parc des Cordeliers et d’autres perchoirs de quiétude ont été ciblés.
  • ÉLAGAGE des arbres propices au perchage
  • EFFAROUCHAGE réguliers (détonations soudaines, fusées crépitantes, ballons gonflés à l’hélium, leurres visuels colorés, sonores etc.).
  • Appels à des INTERVENANTS UTILISANT DES RAPACES (Actions coûteuses, avec efficacité relative.

  • COUVRIR LES POUBELLES (en automne, les étourneaux sont omnivores).
  • Signaler les regroupements d’oiseaux, OBSERVER LEURS VOLS, en fin de journée, en noter l’origine (Gardon aval ? amont ?) et les moments de leur arrivée.
  • Après accord, utilisations de leurres visuels, voire de sons forts, possibles.

En savoir plus sur les étourneaux : lien LPO


Du bon sens et de bonnes pratiques pour éviter l’accès à leur nourriture en surveillant les déchets

Le maintien de la propreté et de l’hygiène est un facteur essentiel

La lutte contre les rongeurs dans l’espace privé est du ressort des habitants eux-mêmes

Les restaurateurs en particulier sont invités à être vigilants sur le stockage et le traitement de leurs déchets alimentaires

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